les couleurs du silence

Chère lectrice, cher lecteur,

j’espère que vous allez bien et que vous ne me tenez pas rigueur du petit couac d’hier, la lettre de la cabane partie vaillante, comme à son habitude, le jeudi à 10 heures mais… vide. Oui, la cabane Colchik a parfois la tête en l’air… Mais tout est rentré dans l’ordre: vous recevrez bien désormais la newsletter le vendredi matin pour venir clôturer la semaine et approfondir la petite série de 4 minutes Colchik du lundi au jeudi sur l’instagram de la cabane.

En fait, il faut vous dire que depuis des mois, ma tête et mon coeur bouillonnent, j’ai un bon millier de choses à vous partager, il y a comme un système en train de naître dans ma tête mais je ne sais pas bien par quel côté prendre la bête pour vous la présenter. Alors j’ai trouvé la solution d’une présentation un peu cubiste on va dire, un peu par-ci, un peu par-là, en espérant qu’avec de la patience, à partir de cette mosaïque se dessinera un tout intelligible.

Donc, cette semaine, dans la minute Colchik, je vous ai parlé du silence. J’ai beaucoup de respect pour le silence que je considère comme une porte vers notre voix intérieure, notre intuition. Je pense que la très grande majorité d’entre nous manque de silence, que notre humanité tout entière manque de silence, que c’est peut-être aussi pour cela que nous nous perdons un peu, que tout s’affole, s’emballe.

Et aujourd’hui, je voulais vous dire que le silence bien sûr, c’est l’absence de bruit. Mais pas seulement. Il y a aussi un silence visuel qu’on peut cultiver. Et là je veux vous parler d’une chose qui me tient tout particulièrement à coeur: la couleur. J’ai un amour fou pour la couleur, c’est je crois mon premier rapport au monde. Que je vois une personne, une chose, un lieu, c’est d’abord la couleur qui me touche et éventuellement m’interpelle, c’est elle que je vois en premier.

C’est même un peu une obsession pour moi, la couleur. Et j’ai réalisé une chose cette semaine en réfléchissant au silence, j’ai réalisé que j’aime particulièrement les surfaces monochromes parce qu’elles sont comme du silence, du silence coloré. J’adore plonger les choses dans la couleur, les unifier par la couleur; les vêtements, les meubles, tout, car c’est comme les plonger dans du silence et c’est une grande source d’apaisement, cela aide l’esprit à se concentrer, ça évite l’éparpillement.

Essayez, vous verrez, mettez des aplats de couleurs autour de vous, des petits, des grands, ça vous fera peut-être le même effet que le silence. Vous me direz ?

Je vous souhaite un bon weekend, à vendredi prochain ! Laura

Précédent
Précédent

2X18 ou le temps qui passe

Suivant
Suivant

nos vies ordinaires